Les druides Cappelli nous emmènent à travers la forêt de Paimpont-Brocéliande, une véritable source de légendes.
Brocéliande est une forêt mythique citée dans plusieurs textes, liés pour la plupart à la légende arthurienne. Ces textes, datés du Moyen Âge pour les plus anciens, y mettent en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde.
D’après ces récits, la forêt de Brocéliande héberge le val sans retour, où Morgane piège les hommes infidèles jusqu’à être déjouée par Lancelot du lac; et la fontaine de Barenton, réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l’emprisonnement ou de la mort de Merlin.
Le premier texte à la citer est le Roman de Rou, rédigé par le poète anglo-normand Robert Wace vers 1160. C’est dans les textes postérieurs que Brocéliande trouve son nom actuel et la plupart de ses attributions, sans que sa localisation physique ne soit évidente. La première revendication physique de cette forêt remonte au 30 août 1467 lorsque les Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien sont écrits au château de Comper par un certain Lorence, chapelain du comte Guy XIV de Laval.
Ces revendications physiques évoluent au fil des années. Au début du XIXe siècle, Brocéliande est assimilée à la Forêt de Lorge (dite forêt de Quintin). Depuis les années 1850, différents auteurs l’associent surtout à la forêt de Paimpont, au point que cette théorie devient la plus largement admise par la culture populaire. Seules les communes situées autour de la forêt de Paimpont utilisent le nom « Brocéliande ».
Depuis les années 1980, d’autres théories postulent sa localisation près de Huelgoat, de Dol, à Paule ou en Normandie, notamment près du Mont Saint-Michel…