Trois grands chapitres de l’histoire Européenne des Celtes : Brennus, Vercingétorix et Boudicca.
L’étude des vestiges archéologiques – bijoux, armes et autres objets artisanaux – révèle ce que furent la vie quotidienne et l’organisation des sociétés celtes jusqu’au IVe siècle avant notre ère. En bien des points, en matière notamment de science militaire, ils semblent alors plus avancés que les Romains, qui n’ont pas encore commencé à étendre leur empire.
En 387 av. J.-C., ces derniers essuient une cuisante défaite lors de la bataille de l’Allia : l’armée gauloise menée par Brennus va ensuite assiéger et mettre à sac la ville de Rome. Archéologues et historiens font visiter le site d’Allia, mais aussi celui de Hallstatt, en Autriche, berceau de la civilisation celte du premier âge du fer.
En -52 av. J.-C., le général Jules César combat les Celtes depuis six ans déjà, exploitant leurs querelles internes pour les soumettre. Presque toute la Gaule est occupée par les Romains, et les deux camps ennemis se préparent à livrer une bataille décisive à Alésia, où la défaite de l’armée de Vercingétorix va sceller la fin de l’indépendance celte…
En explorant des vestiges comme ceux du site de La Tène en Suisse ou de Manching en Allemagne, on découvre les pratique cultuelles, guerrières ou commerciales des diverses tribus gauloises.
Le dernier grand chapitre de l’histoire commune des Celtes et des Romains se joue sur les îles Britanniques, où survivent encore certaines des traditions celtiques. Au cours du Ier siècle, des tribus jusqu’alors rivales s’allient contre la puissance conquérante, et c’est une femme qui va prendre la tête de la résistance : Boudicca (ou Boadicée), reine d’une tribu de la province romaine de Bretagne.