Une étude réalisée entre 1982 et 1988, qui remet en question les fameuses huit heures de sommeil par nuit.
A l’époque, les recherches ont été menées par le Dr Daniel Kripke, professeur de psychiatrie à l’Université de Californie, dont les chercheurs avaient collectées des informations sur 1,1 millions d’hommes et de femmes, et a conclu que le taux de survivance le plus élevé était parmi les personnes dormant six à sept heures par nuit, ce qui représente une quantité saine d’heures de sommeil.
Plus exactement, cette étude montre que le risque de décès augmente de 15 % chez les individus dont le sommeil est de huit heures par nuit, de 20 % chez ceux dont le sommeil est de neuf heures par nuit et de 35 à 40 % chez ceux dont le sommeil est de dix heures par nuit.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, car le National Sleep Foundation, l’organisme qui recommande huit heures de sommeil par nuit pour une santé optimale, a tout de suite attaqué les résultats de l’étude. Kripke y répond en précisant notamment qu’aucune donnée disponible ne permet de montrer qu’un long sommeil est avantageux.